Deux actualités récentes me permettent de revenir sur la soirée « Vivre l’économie autrement » d’octobre dernier : la sortie en France du livre de Thomas Graham « La richesse des pauvres » qui relate la formidable aventure de Tony Meloto et son ONG Gawad Kalinga pour éradiquer la pauvreté aux Philippines et le choix des 50 jeunes qui participeront aux Tour de France 2015 de Ticket for Change initié par Matthieu Dardaillon.
En effet, Tony et Matthieu étaient nos deux témoins invités pour la sixième édition des soirées « Vivre l’économie autrement » le 21 octobre 2014 au Centre du Hautmont près de Lille. A la pointe de l’innovation sociale, leur expérience a inspiré – en français et en anglais ! – les nombreuses personnes réunies autour du thème « A la rencontre d’entrepreneurs qui changent le monde et visent l’éradication de la pauvreté.«
Tony Meloto présente un parcours de vie et une personnalité étonnants et détonants : vice-président de Procter & Gamble, son questionnement sur les profondes inégalités de son pays l’amène à changer de vie. Il part à la rencontre de jeunes délinquants du plus grand bidonville de Manille. De cette immersion naîtra l’ONG Gawad Kalinga (GK) qu’il fonde en 2003. Le businessman y applique les principes de l’entreprise pour donner « ce qu’il y a de meilleur aux plus démunis. » Dix ans plus tard, c’est la première organisation du pays avec un million de bénéficiaires, plus d’un million de bénévoles et la construction de 2.500 villages. Le défi qu’il se propose de relever est ambitieux : débarrasser le pays de la pauvreté d’ici 2024 en aidant 5 millions de foyers à retrouver leur dignité. Sa méthode : une approche holistique de lutte contre la pauvreté en aidant sur la durée les gens à s’aider eux-mêmes, à partir de valeurs partagées avec des partenariats innovants associant multinationales, entreprises locales, particuliers, hommes politiques, jeunes professionnels et des entrepreneurs sociaux. Son approche illustre l’importance de décloisonner les acteurs qui n’ont pas l’habitude de collaborer pour apporter des réponses novatrices et efficaces.
> voir l’article précédent suite à mes précédentes rencontres avec Tony Meloto, bâtisseur de rêves et innovateur social
Le dicton philippin « Walang Iwanan » qui signifie ‘ne laisser personne en retrait’ est le principe de base du mouvement ; c’est un des enjeux majeurs du bien vivre ensemble de nos sociétés. Une autre tradition philippine est l’esprit de partage du bayanihan qui unit et fédère une communauté autour d’un objectif particulier, traditionnellement le déplacement d’une maison vers un nouvel emplacement. Dans cette courte vidéo (0’57’’), nous sommes invités à participer à la vision GK2024 d’éradication de la pauvreté en déplaçant l’ensemble des maisons des bidonvilles pour construire ensemble un avenir plus durable.
Des activités génératrices de revenus pour une autonomisation des personnes
« Dans notre plan d’éradication de la pauvreté, nous avons commencé par une première phase s’attaquant aux basiques de la justice sociale, ce que nous traduisons par : de la terre aux sans-terres, des maisons aux sans-abris et de la nourriture aux affamés. Avec tout un écosystème rassemblant les énergies, nous construisons des logements en dur pour créer des communautés d’une cinquantaine de maisons. Mais une fois sortis du bidonville, il faut faire en sorte que les familles soient autonomes et que les villages soient autosuffisants. C’est la deuxième phase de notre projet : favoriser la création d’activités professionnelles. Pour cela, il faut travailler sur deux fronts : l’éducation, un fort travail sur l’éthique et les valeurs pour éveiller la capacité créatrice et la responsabilité, car nous devons sortir de notre culture de l’assistanat et retrouver notre fierté et notre dignité, loin de la mentalité d’esclave dans laquelle nous nous sommes laissés enfermer depuis des siècles. »
C’est la dimension « durable et soutenable » du volet justice sociale pour des actions pérennes dans le temps présentée par Tony. Pour cela, il sait qu’il faut rêver grand et favoriser les entrepreneurs qui ont la capacité de changer les façons de faire et de penser. C’est notamment la mission du Center for Social Innovation (CSI), l’incubateur de social business de GK. Pour illustrer cette dynamique entrepreneuriale, Tony est venu accompagné de trois entrepreneurs sociaux qui travaillent en lien avec Gawad Kalinga. Leur dynamisme et leur envie de faire bouger les lignes durablement nous donna témoignage marquant de réconciliation du social et du business, affichant également une conviction simple : chaque personne peut devenir un entrepreneur du changement générant un impact positif sur son environnement.
Leur venue à Lille leur a permis de témoigner dès le matin lors de la plénière d’ouverture du World Forum Lille pour économie responsable, > voir ici leur intervention filmée.
Dylan Wilk – Human Nature, la première multinationale sociale
Notre premier intervenant est le propre gendre de Tony, Dylan Wilk, jeune entrepreneur anglais à l’histoire singulière. Issu d’une famille anglaise pauvre du comté du Yorkshire, il abandonne à 16 ans ses études au lycée de Bradford et se lance très jeune dans l’entrepreneuriat. A 20 ans, il lance ICE, une entreprise de vente de jeux vidéo par correspondance qui connaîtra un succès fulgurant. Au bout de cinq ans, il est multimillionnaire après le rachat de son entreprise par Gameplay. « Je collectionnais les voitures de luxe, je me déplaçais en hélicoptère. J’avais tout pour être heureux, si être heureux c’est avoir toujours plus, mieux ou plus grand… mais un jour, à 25 ans, je me rends compte que je ne suis pas heureux. Une question m’empêche de trouver le sommeil « pourquoi suis-je riche ? » Et progressivement j’ai compris la différence entre ‘plaisir’ et ‘joie’. Le plaisir a toujours un prix, cela s’achète, mais c’est une soif qui ne peut pas être étanchée, à un moment il faut autre chose.» La neuvième fortune du Royaume-Uni des moins de trente ans part alors chercher des réponses à cette question existentielle dans un voyage en Asie du Sud-Est, à la rencontre d’acteurs de terrain. « En janvier 2003, je fais la rencontre de Tony Meloto et du projet Gawad Kalinga qui comptait quelques villages seulement. En rentrant en Angleterre, je décide de revendre une de mes BMW et de donner les 100.000 dollars à Gawad Kalinga. Mais Tony a refusé mon argent. C’est la première fois que cela m’arrivait. Il m’a dit « Je ne veux pas de ton fric. Reviens plutôt aux Philippines ! Il y a beaucoup plus dans ton cœur que dans tes poches. »
Convaincu que c’est quand vous offrez votre âme que vous gagnez vraiment, Tony Meloto l’incite alors à côtoyer les plus pauvres et à trouver des solutions avec eux et ainsi découvrir la joie de donner en étant au contact des gens. En 2008, Dylan s’engage dans le projet entrepreneurial Human Nature, une société de cosmétique bio. Avec sa femme Anna, la fille de Tony, et sa belle-sœur Camille, ils ont pour ambition de devenir la première entreprise sociale multinationale.
L’entreprise vise le développement des Philippines, des pauvres et de l’environnement. Human Nature privilégie fortement la consommation et la production locales : tous les produits finis sont essentiellement composés d’ingrédients philippins achetés à un prix équitable à des communautés Gawad Kalinga. L’entreprise développe des produits à forte valeur ajoutée afin de multiplier les revenus des producteurs : « tant que nos fermiers cultivent des produits sans valeur ajoutée, ils resteront pauvres. »
Dylan conclut : « Lorsque vous êtes alignés entre ce que vous êtes et ce que vous faites et que vous trouvez un sens profond à vos actions, vous êtes un entrepreneur joyeux ; la joie est un puissant moteur de changement. » Son témoignage nous offre ainsi un clin d’œil au nom de son entreprise en nous faisant entrevoir ce qu’est la « nature humaine »…
Freddie Tinga, Global Electric Transportation, la révolution du transport en commun
Le deuxième témoignage révèle un parcours très différent. Freddie Tinga fut d’abord un homme politique philippin, maire de Taguig City, une commune de plus de 650.000 habitants du Grand Manille, puis député de son pays. Il démarre par une formule choc : « Quand vous êtes un homme politique, vous avez une bonne connaissance des problèmes de la société; mais si vous voulez y trouver des solutions concrètes, vous devez quitter la politique. Le système est trop centré sur la réélection. Vous oubliez alors les gens et leurs problèmes. Il est important d’avoir des leaders politiques qui donnent des orientations à la société. Mais ils doivent travailler en coopération avec les entrepreneurs. »
Intrigué par les réalisations de Gawad Kalinga, il a un jour assisté à un forum dans lequel intervenait « un type un peu fou avec une vision un peu folle qui faisait des logements pour les pauvres : Tony Meloto. Encore dans la politique, je lui ai demandé de l’aide pour lancer des projets Gawad Kalinga dans ma commune, mais il a d’abord refusé, me disant qu’il n’avait aucune confiance dans les hommes politiques. Côtoyer les projets de GK m’a progressivement amené à quitter le service public pour initier une entreprise au service du public. Mes douze ans de vie politique m’ont préparé à devenir entrepreneur social. Pour plus d’impact. »
Avec Ken Montler, un ancien de DaimlerChrysler, Freddie a lancé l’entreprise Global Electric Transportation qui construit des véhicules électriques pour offrir des solutions de mobilité durable pour le transport public tout en réduisant les inégalités sociales et en diminuant les problèmes de pollution. COMET (pour City Optimized Managed Electric Transport) est un véhicule zéro émission de 18 places. Il vise à remplacer les 55 000 Jeepneys en circulation à Manille, source de 85% de la pollution de la métropole où la mauvaise qualité de l’air est la cause de 12% des décès et coûte plus de 50 millions de dollars en frais médicaux. Derrière ce projet, les enjeux sont énormes : les études de l’OMS démontrent que la pollution de l’air des villes est responsable de plus d’1,2 millions de morts chaque année.
« Dans une mégalopole de 14 millions d’habitants, GET veut démontrer que l’on peut développer une entreprise sociale pour construire un monde meilleur, moins de pollution, un meilleur travail pour les chauffeurs et un meilleur service aux utilisateurs. Nous visons le remplacement de 20.000 Jeepneys par des COMET d’ici 5 ans. » Inspiré par la GK Way, Freddie donne consistance à l’esprit Walang Iwanan – ne laisser personne en retrait – et donner le meilleur pour les plus pauvres. Pour assurer une bonne qualité de service et de sécurité des passagers, les chauffeurs des bus sont formés par Gawad Kalinga. Pour le même prix de billet, tout est fait pour rendre fiers les utilisateurs de ce moyen de transport écologique : paiement par carte sans contact, caméra de sécurité, écran vidéo, wifi.
Fabien Courteille, Plush & Play, les premières peluches made in Philippines
En 2011, Fabien Courteille part en stage aux Philippines dans le cadre d’un Master Entrepreneuriat. En panne de modèle d’entrepreneur auquel se référer, il cherchait une manière d’entreprendre en phase avec ses valeurs. A 21 ans, il part donc découvrir Gawad Kalinga pour trois mois. Qui se prolongeront 6 mois, puis 12… cela fait maintenant cinq ans qu’il est sur place ! Il a rapidement désappris ses manières de faire « européennes » de projets bien planifiés « pour aider les gens » pour s’intégrer localement et agir à partir du besoin des personnes : « La première leçon que j’ai apprise, c’est de passer de « qu’est-ce que je peux faire pour eux » à « qu’est-ce qu’on peut faire ensemble », avec les ressources disponibles, sur le terrain. »
Vivant dans une Enchanted Farm de GK, Fabien prend conscience du savoir-faire en couture et confection des femmes du village, du temps où l’industrie textile était le premier employeur du pays, avant la délocalisation vers des pays voisins à la main-d’œuvre moins coûteuse. Pour créer des emplois locaux et choqué par le fait qu’aucun des jouets des enfants philippins n’étaient produits dans le pays, Fabien lance Plush & Play, une entreprise de peluches reprenant des personnages et des produits philippins.
La vision de cette entreprise sociale qui veut promouvoir le droit des enfants à jouer et
restaurer la dignité des plus pauvres est ambitieuse: « devenir le leader des fabricants de
jouets philippins qui inspire la prochaine génération de jeunes héros, futurs bâtisseurs de la nation. » Une collection de livres et BD pour enfants en anglais et tagalog devrait compléter les nombreuses peluches afin de permettre aux enfants philippins de renouer avec leur culture et leur langue.
Par son témoignage, Fabien Courteille invite les participants à entreprendre leur vie : « Si je n’avais pas rencontré Tony, je serai en train de le chercher. Quelqu’un pour me dire qu’il n’y a pas d’âge pour être entrepreneur. C’est le type de personne qui change une vie. Se mettre au service de son prochain. C’est l’esprit Gawad Kalinga. Ce n’est pas dans vingt ans que j’ai envie de le faire. C’est maintenant. »
Ne cherchant pas à se mettre en avant, Tony a souhaité, avec Olivier Girault le représentant très actif de Gawad Kalinga en Europe, privilégier ces trois témoignages d’entrepreneurs sociaux désireux d’apporter des réponses nouvelles et efficaces aux problématiques sociales et environnementales. C’est justement ce type d’entrepreneuriat que Matthieu Dardaillon, qui m’avait présenté Tony en 2012, souhaite promouvoir.
Matthieu Dardaillon, 25 ans, initiateur de Ticket for Change
A 22 ans, cet étudiant à l’ESCP Europe effectue une année de césure déterminante pour la suite en partant avec son compère Jonas Guyot à la rencontre d’entrepreneurs qui changent le monde, dont Tony Meloto à Manille, I Say Organic un projet de ferme bio en Inde et La Laiterie du Berger au Sénégal. Tous les deux à la recherche d’une carrière porteuse de sens et insatisfaits d’un enseignement exclusivement centré sur le ‘comment’ éludant le ‘pourquoi’, ils décident d’aller à la rencontre de ces entreprises qui concilient rentabilité économique et utilité sociale. Leur projet Destination Changemakers mené entre septembre 2012 et juin 2013 fera l’objet du livre « Ces entrepreneurs qui changent le monde » à leur retour.
Face à l’incapacité des acteurs traditionnels (privés, publics ou associatifs) de relever – seuls – des défis sociétaux de plus en plus complexes, ce livre illustre que la pratique entrepreneuriale appliquée au changement social permet de construire des solutions durables et à grande échelle. Les entrepreneurs sociaux sont des révolutionnaires pragmatiques : ils reconnaissent l’intérêt de l’économie de marché qui, lorsqu’elle est fondée sur de vraies valeurs, permet un développement économique, social et environnemental durable. Les profits ne sont alors qu’un moyen, pas une fin en soi, qui viennent sanctionner positivement l’accomplissement d’autres finalités.
Lors de son passage en Inde, Matthieu a eu l’occasion de participer au Jagriti Yatra, un voyage-éveil autour de l’Inde qui regroupe chaque année 450 jeunes sélectionnés parmi 18.000 candidats pour susciter des vocations d’entrepreneurs sociaux et donner à ces jeunes indiens l’envie de construire le futur de leur pays. Un article dans la rubrique « Business & Sens » de L’Express plus tard, un soutien se manifeste pour en lancer une version française… C’est le démarrage de l’aventure Ticket for Change dont voici l’explication vidéo en 3’ par Matthieu
« Notre objectif était de susciter des vocations d’entrepreneurs du changement auprès de jeunes avec le potentiel pour faire bouger les lignes et insuffler un vent d’optimisme en France. Pour nous, un entrepreneur du changement, c’est un individu qui cherche à résoudre un problème de société (accès à la santé, à l’éducation, au logement, protection de l’environnement, etc.), en développant un projet avec un modèle économique pérenne.
Nous sommes convaincus qu’il est possible de faire bouger les choses en France et que de nombreux jeunes veulent participer à ce renouveau. Mais ils n’ont pas encore eu leur « déclic » et manquent en général de modèles inspirants. La première édition du Tour Ticket for Change a eu lieu pendant dix jours à la rentrée 2014 avec 50 jeunes de tous horizons, de bac -5 à bac + 5, déterminés, enthousiastes, capables de rêver et d’agir. Il s’agit de passer de l’envie à l’idée, puis progressivement de l’idée à l’action. A l’issue des dix jours, une vingtaine de projets ont été pitchés devant une salle comble et la Ministre de l’Education en personne ! Quelques mois après, une douzaine de projets sont en cours de réalisation. »
La couverture presse fut large. Voici un article du Figaro de mars 2015 et en images le bilan du Tour 2014 (2’44’’):
La méthode en U avec ses phases d’inspiration, d’introspection et de passage à l’action est expérimentée (voir l’article sur Otto Scharmer sur le sujet) Cette même pédagogie a été utilisée pour diffuser cette expérience bien au-delà des 50 jeunes dans le MOOC « Devenir acteur du changement », un cours gratuit en ligne construit en partenariat avec HEC. A partir de février, ce cours a proposé pendant sept semaines aux apprenants de révéler leurs talents pour une action au service de la société.
Le bilan quantitatif comme qualitatif est éloquent : 19.000 personnes inscrites, 2.000 participants aux sessions live organisées dans différentes villes de France ; le nombre de personnes certifiées (9% des inscrits) est trois à quatre fois supérieur à la moyenne pour un MOOC. Au total, on dénombre 910 prototypes d’idées créés, 700 business models conçus et 320 pitchs vidéos réalisés dont 150 sélectionnés et suivis. Le groupe Facebook rassemble plus de 11.000 membres et continue à nourrir les échanges jusqu’à aujourd’hui. Cela illustre l’engouement manifeste pour le fait d’entreprendre autrement.
Pour le Tour 2015, en plus des 50 jeunes, une dizaine d’intrapreneurs sociaux sera de l’aventure, dans le cadre du programme Corporate for Change.
Après la pédagogie du passage de l’envie à l’idée, un enjeu majeur est le passage de l’idée à l’action par un accompagnement spécifique : c’est l’enjeu du programme Ticket for Action.
En guise de conclusion, je reprends ici les mots d’un parrain du Tour 2015 de Ticket for Change, Nicolas Hulot, qui situe son engagement dans la recherche enthousiaste, créative et déterminée de solutions nouvelles aux problèmes de notre temps :
« A chaque ancrage de terrain qui m’est donné de vivre, je ne doute pas que, par petites touches, un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. Historiquement, c’est toujours de cette façon que le changement s’est produit, comme l’évoque l’anthropologue, Margaret Mead.
Il est parfois des projets qui battent en brèche tous les défaitismes et vous réconcilient avec le monde. Ticket for Change en fait largement partie.
« Le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous », disait Aristote et ce pourrait être la devise de Ticket for Change. S’inspirant d’une expérience qui lui a réussi, Matthieu Dardaillon s’est donné pour mission d’aider des individus issus de la diversité de la France à devenir acteurs de leurs vies et à développer des projets entrepreneuriaux, porteurs de sens, pour répondre aux enjeux fondamentaux de notre temps.
Plus que jamais, nous avons besoin d’une génération qui ose, se responsabilise et se mette en marche pour relever les défis économiques, sociaux et environnementaux avec des solutions concrètes et innovantes. Sortir des sentiers battus, combiner enthousiasme, créativité et mobilisation, c’est la partition qu’a choisi de jouer Ticket for Change et que nous pouvons tous partager. Son Tour 2015, que je suis heureux de parrainer, contribue à faire émerger un nouveau modèle de société, où les bonnes idées de quelques-uns deviennent la chance de tous. »
Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
Súper Nicolas…. Hace un año iniciamos un proyecto para jóvenes Latinoamericanos en el Iff (Instituto de Formación Fondacio ) y este año una experiencia con Directores de Organizaciones sociales, con foco en comprender l (y deducir) los elementos fundantes de un Modelo de Transformacion Social en Latinoamérica. Me surgen ideas al leer tus reflexiones y tu experiencia. Me gustaría que pudiéramos conversar.
Voy a pasar por Francia en Octubre (2 al 12).
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