J’ai eu la chance de découvrir l’écosystème de l’ONG Gawad Kalinga fondée par Tony Meloto visant à l’éradication de la pauvreté aux Philippines. L’esprit entrepreneurial pour adresser des problématiques sociales et la co-création multi-acteurs au sein d’une entreprise plateforme est remarquable à de multiples égards pour de nombreuses organisations. Gawad Kalinga est certainement une source d’inspiration pour les nouveaux modes d’organisation et de création de valeur d’entreprises privées qui doivent faire face aux défis de leur propre réinvention.
Un leader inspiré et inspirant au service d’une collectif aligné
Gawad Kalinga est étroitement associée au parcours de vie et à la personnalité de Tony Meloto. Vice-président de Procter & Gamble, son questionnement sur les profondes inégalités de son pays l’amène à changer de vie. Il part à la rencontre de jeunes délinquants de Bagong Silang, le plus grand bidonville de Manille, mégalopole de 15 millions d’habitants. De cette immersion naîtra l’ONG qu’il fonde en 2003, où l’ancien homme d’affaires applique les principes de l’entreprise pour donner « ce qu’il y a de meilleur aux plus démunis. »
Treize ans plus tard, c’est la première organisation du pays avec jusqu’à 1,7 millions de bénévoles chaque année, la construction de 3000 communautés villageoises et déjà 1,5 millions de personnes sorties de la pauvreté. Le défi qu’il se propose de relever est ambitieux : débarrasser le pays de la pauvreté d’ici 2024 en aidant 5 millions de foyers à retrouver leur dignité. Sa méthode : une approche holistique de lutte contre la pauvreté en aidant sur la durée les gens à s’aider eux-mêmes, à partir de valeurs partagées avec des partenariats innovants associant multinationales, entreprises locales, hommes politiques, jeunes professionnels et des entrepreneurs sociaux.
En langue tagalog, Gawad Kalinga veut dire partager et prendre soin. L’action du mouvement repose sur les principes Walang Iwanan, dicton philippin signifiant ne laisser personne en retrait et de l’esprit de partage du Bayanihan, héroïsme collectif symbole d’effort de coopération.
> voir l’article précédent Tony Meloto, bâtisseur de rêves et innovateur social.
Immersion dans la communauté de Silver Heights
Au cœur de Manille, dans le quartier de Malaria, Bart Hangdaan nous accueille dans la communauté dont il est le responsable, un ensemble de maisons colorées pour 78 familles. De nombreux habitants sont là pour nous souhaiter la bienvenue, « mabuhay » : l’accueil est bien l’un des sept piliers de la vision de la communauté !
Dans la salle commune, Bart nous invite à partager un repas en nous expliquant l’histoire de la communauté. « Nous avons été squatters toute notre vie. Nous vivions dans des cabanes faites de quelques planches et des toiles en plastique en bordure de Commonwealth Avenue, une des principales artères de Quezon City. Le lieu était qualifié kubeta (toilettes) et nous étions considérés comme des sous-hommes. Nos logements ont été détruits dix fois pour faire place nette et chaque fois on reconstruisait. Fin 2009, c’est un incendie qui a tout dévasté. Nous avons tout perdu. C’est à ce moment que Gawad Kalinga est venu à notre rencontre. Avec le soutien de l’entreprise Hyundai, un projet d’habitations en dur, avec toilettes, alimentation électrique et eau potable a commencé à voir le jour. »
La construction s’est faite progressivement. Les familles vivaient sur le trottoir adjacent. Le principe Walang Iwanan prend toute sa signification lorsque Bart nous raconte que l’emménagement s’est fait lorsque la dernière maison fut terminée. « En tant que communauté, nous avions décidé que personne n’emménagerait tant que toutes les maisons ne seraient pas construites. Or, les premières maisons étaient prêtes un an avant. Mais nous n’avions pas traversé ensemble toutes ces épreuves pour laisser des gens derrière nous. » N’abandonner personne, ne laisser personne en retrait, est une réalité très concrète, ciment de la solidarité de cette communauté.
Après la construction des maisons, c’est celle de la communauté qu’il faut continue à consolider, les assemblées hebdomadaires y contribuent. Bart Hangdaan nous détaille chaque affiche des murs de la salle communautaire où ils se rassemblent et en particulier les sept piliers de la communauté Gawad Kalinga : foi en l’avenir, havre de paix, respect de l’environnement et de la santé, espace sécurisé, centre de production, d’autonomisation et même d’accueil de touristes. Trois titas – parmi les femmes les plus âgées du groupe – viennent d’ouvrir une boulangerie pour servir le quartier dès 4h chaque matin ; un atelier de couture se développe avec cinq postes de travail, une superette et de la vente du riz… ces micro-entreprises visent à améliorer les conditions de vie des familles. 24 projets ont été définis par la communauté : lombricompostage, tri des déchets, salle de jeux pour les enfants, chambre d’hôtes,…
A 22h, la cloche sonne : il est l’heure pour les enfants de rentrer chez eux, le son des téléviseurs est diminué et la ronde de sécurité se met en place pour la nuit, quinze groupes se relayent ainsi chaque soir pour garantir un espace sûr pour ces familles. Il est temps pour nous de rejoindre nos familles d’accueil, fières de recevoir chez elles des étrangers de passage, car longtemps indésirables, les habitants de Silver Heights sont fiers d’être désormais perçus comme des innovateurs à qui l’on vient rendre visite.
Bart conclut la soirée en nous redisant l’importance de l’attitude pour toujours aller de l’avant, jamais en arrière. Avec un clin d’œil et un sourire malicieux, il nous fait remarquer qu’en faisant la somme du rang alphabétique de chaque lettre du mot A.T.T.I.T.U.D.E, on obtient 100% : la formule magique que chacun est invité à pratiquer !
Les valeurs partagées, le combat du cœur et le changement de mentalité des individus sont des fondations essentielles dans la lutte contre la pauvreté ; le développement d’activités économiques qui permet de passer de la subsistance au développement ne peut prendre racine que chez des personnes ayant retrouvé un peu de leur dignité. Tony Meloto dit souvent : « L’aspect le plus visible de Gawad Kalinga, ce sont les maisons multicolores avec jardinet de nos villages. Mais nous construisons des communautés sur des valeurs, pas juste sur de la pierre, du ciment ou du bois. Le remède à la pauvreté se trouve à l’intérieur même des êtres humains, dans leur potentiel inexploité qu’il s’agit de révéler. »
Enchanted Farm : la première ferme-université au monde
Pour relever le défi d’éradiquer la pauvreté aux Philippines d’ici 2024, Gawad Kalinga a défini une feuille de route en trois phases. La première (2003-2010) s’est attaquée à la justice sociale. 3.000 communautés d’une cinquantaine de maisons colorées ont déjà été créées. La dynamique continue à s’amplifier, il s’agit de passer le cap des 10.000 villages autosuffisants et écologiquement responsables dans cet archipel aux sept milles îles.
La deuxième phase (2011-2017) est celle du « talent artistique social » (social artistry), c’est-à-dire, la co-construction de l’écosystème permettant d’essaimer un modèle de développement holistique durable. Les communautés GK sont des laboratoires sociaux, points de convergence d’innovations sociales permettant aux plus pauvres d’améliorer durablement leurs conditions de vie. C’est ainsi que naît la première « Enchanted Farm » qui tient son nom de la localité d’Encanto où elle voit le jour, dans la ville d’Angat, province de Bulacan au nord de Manille. La Ferme enchantée se veut être le laboratoire de recherche des solutions pour ré-enchanter le vivre ensemble et le rêve philippin d’une société plus inclusive. Pour Tony Meloto, il s’agit de créer une ferme-université, un écosystème favorisant l’émergence d’entreprises sociales pour sortir de manière durable de la pauvreté. « Nous avons la terre, nous avons les hommes, nous avons les idées, mais il nous manque encore les entrepreneurs. Pour éradiquer la pauvreté aux Philippines, nous devons rêver grand, et seuls les entrepreneurs ont la capacité de changer notre façon de penser et d’agir. »
Fin 2010, il n’y avait que des friches inexploitées, abîmées par l’extraction de terre de remblai, infestées de moustiques et sans route d’accès. Après trente minutes de marche sur un chemin boueux, les premiers visiteurs de cet endroit se souviennent de leur surprise voire de leur scepticisme quand le visionnaire Tony Meloto leur présentait la future ‘Silicon Valley de l’entrepreneuriat social’, le ‘Harvard des démunis‘, le ‘Disneyland du tourisme social‘…
En quelques années, ce village pilote présente un tout autre visage : l’entrée de cette « ferme université » se présente comme un Hub pour entrepreneurs sociaux, la maison des bâtisseurs de la nation. Douze hectares sont maintenant exploités (> voir plus de photos ici) avec des exploitations agricoles, de la permaculture, de la pisciculture, de l’élevage de poules, canards, chèvres et moutons, plusieurs salles de séminaires, des lieux d’hébergement et de restauration, un hôtel et plus de quarante entreprises sociales : produits de beauté, confection, tissage, jouets, boulangerie, tourisme social, construction en bambou,…
La Ferme Enchantée est un exemple d’entreprise plateforme : les interactions entre les différentes entreprises sociales ouvrent sur de nouvelles formes de partenariats et d’alliances entre les différents projets. Cette manière d’optimiser les relations avec les différentes parties prenantes est au cœur de la mission de chaque initiative et transforme la manière dont la valeur est créée.
Cet écosystème innovant va commencer à être essaimé dans sept autres régions des Philippines en 2017 avant d’en avoir 25 dans les années à venir. Il s’agit de démultiplier ces incubateurs d’entrepreneurs sociaux qui doivent favoriser l’émergence de 500.000 entrepreneurs sociaux d’ici 2024. C’est la troisième phase de la feuille de route de GK : ‘Social Progress’ qui a pour objectif de travailler sur le changement d’échelle et la durabilité de ce qui a été expérimenté jusqu’à présent pour susciter une nouvelle génération de citoyens autonomes, passés de la pauvreté à la prospérité avec une forte (re)valorisation d’eux-mêmes.
SEED, une formation-action pour les graines d’entrepreneurs sociaux
A la rentrée 2014, la Ferme enchantée a lancé son université pour former de nouveaux entrepreneurs sociaux parmi les philippins les plus démunis. SEED (School for Experiential and Entrepreneurial Development) accueille sa troisième promotion. Les 29 premiers étudiants ont terminé leur cursus en juin 2016 avec l’obtention d’un diplôme d’entrepreneur en agribusiness, avant d’entreprendre une année de mentoring pratique dans une entreprise sociale.
> Voir une vidéo de présentation de SEED réalisée par Videaux (3’40 »)
« Le problème de la pauvreté est un problème de déconnexion » affirme Luis Oquiñena, le directeur général de Gawad Kalinga, « c’est notre déconnexion avec la terre, les pauvres et même des uns avec les autres qui nous maintient en situation de pauvreté. Il faut raviver la fierté d’être paysan, on parle d’ailleurs d’entrepreneur agricole, rendre confiance aux jeunes dans leurs propres capacités et générer des collaborations entre eux. »
Shanon Khadka, qui anime l’ensemble des projets de la Ferme enchantée et de SEED ajoute : « Une disruption dans notre système éducatif était nécessaire si nous voulions intégrer les jeunes des campagnes et en faire de vrais entrepreneurs. A leur intelligence naturelle, il faut y ajouter la confiance, l’estime de soi, des compétences et du sens commun. Tout est testé et pratiqué sur le terrain. Nous devons aussi construire leur caractère, leur inculquer le sens de l’excellence, de la qualité et de l’intégrité. Les valeurs d’honnêteté, de dur labeur et d’humilité sont le fondement des connaissances et des compétences que nous pouvons transmettre. »
La présence d’un grand nombre de stagiaire étrangers, notamment français est un grand plus dans le programme de formation. On pense évidemment à l’apprentissage de l’anglais et du français, une découverte pour ces jeunes qui ne parlaient souvent que le tagalog en arrivant. Mais le premier enseignement qu’en retire les étudiants de SEED, c’est d’expérimenter qu’ils sont les égaux de ces européens à la peau claire, trop souvent mis sur un piédestal, car quand il s’agit de travailler dans les champs ou d’élever des animaux, les rôles s’inversent et ce sont eux qui deviennent les professeurs de ces savoir-faire qui ne sont pas enseignés dans les grandes écoles. Cette co-opération entre des mondes et des expertises différentes permet d’aller plus loin dans le développement des entreprises pour qu’elles changent d’échelle.
> Le lien avec les volontaires français est canalisé à travers Gawad Kalinga Europe, animé par Olivier Girault et une équipe dynamique et engagée ! > Infos ici
Les exemples d’entreprises sociales ayant trouvé leur modèle de croissance commence à apparaître. Dans un article précédent, je m’étais notamment fait l’écho de Human Nature, première multinationale sociale de produits cosmétiques bio ou des peluches Flush & Play > voir ici l’interview de Dylan Wilk et de Fabien Courteille. La visite de Rags 2 Riches, entreprise de sacs à main artisanaux et autres accessoires tissés montre qu’en travaillant des produits de « classe mondiale » élaborés avec cinq top designers philippins, une entreprise sociale peut changer d’échelle, être distribuée dans les meilleurs centres commerciaux et sur Internet tout en permettant l’intégration de nombreuses femmes des communautés GK.
C’est néanmoins à travers le témoignage des premiers pas d’un jeune entrepreneur que je souhaite illustrer la formation-action de SEED car c’est l’axe de développement de Gawad Kalinga pour les années à venir.
A 20 ans, Danilo Ablen est étudiant en deuxième année de SEED. Il est également le co-fondateur de l’entreprise sociale OHGK ! qui fabrique et distribue une boisson saine et rafraîchissante concocté à partir de quatre ingrédients naturels cultivés sur place : origan, miel, gingembre et calamondin (petit citron vert typique des Philippines). Il gère également les activités de pisciculture de GK Enchanted Farm avec l’élevage de poisson-chat et de tilapia, le poisson le plus consommé au monde ! « À la ferme, nous nous inspirons du fameux proverbe chinois : ’’Donne à un homme un poisson et il le mangera en un jour, apprend à un homme à pêcher et il n’aura plus jamais faim.’’ C’est ce que nous pratiquons en enseignant aux gens comment élever des poissons afin qu’ils puissent se nourrir. »
Ses deux engagements liés à l’alimentation sont liés à son histoire personnelle comme il en témoigne : « En 2009, le typhon Ondoy (Ketsana) a complètement détruit notre maison. Avec ma famille, nous vivions accroupis sous un pont. Nous étions quatre frères et sœurs, mais deux sont décédés puis mon père est parti. Pour survivre, j’ai dû voler, mentir, tricher et parfois, je recueillais les restes de nourriture des restaurants car c’était la façon la plus facile de nous alimenter. Nous avons été traités comme des ordures de sorte que nous n’avons jamais cru que nous étions de ‘’bonnes personnes’’, capables d’autre chose.
Ma rencontre avec Gawad Kalinga en 2010 a tout changé. Aujourd’hui, mon rêve est de sortir ma famille de la pauvreté grâce à l’entrepreneuriat social. Je peux témoigner de la manière dont GK transforme la vie des gens, en commençant par ma propre transformation. Nous pouvons semer la vie si nous commençons à agir maintenant. Peu importe que nous soyons jeunes ou vieux, riches ou pauvres : si nous commençons à penser davantage à l’autre et moins à nous-mêmes, nous avons un pouvoir extraordinaire de nous mettre debout et de diffuser un esprit de solidarité qui en inspirera beaucoup d’autres. »
Pour le développement de sa boisson OH GK !, il peut compter sur l’expérience et le réseau de distribution de Bayani Brew, la « boisson des héros », un ice tea aux ingrédients bios et locaux qui a démarré à la Ferme Enchantée et produit aujourd’hui plus d’un million de bouteilles tous les mois. C’est aussi cela un écosystème innovant…
Global Social Business Summit : le rendez-vous des nouveaux possibles
Je termine cet extrait de mon carnet de voyage par ce qui a initialement motivé mon séjour philippin : la participation à la quatrième édition du Social Business Summit. Cette conférence rassemble chaque année l’ensemble des parties prenantes Gawad Kalinga pour promouvoir l’entrepreneuriat social. Dans le centre de convention Hyundai, plus de 500 participants venus d’une vingtaine de pays ont assisté durant 3 jours à des conférences, témoignages, démonstrations, ateliers ou pitch de projets des étudiants SEED.
Le thème de cette année était « Social Market : Disruption pour une prospérité partagée, maintenant ! » En introduction, Tony Meloto invitait chacun à innover et à devenir acteur du changement pour canaliser les transformations actuelles de notre monde vers une prospérité mieux partagée entre les différentes couches sociales de nos sociétés. « Dans une approche top-down, les pauvres restent les objets de notre charité. Nous leur donnons un peu mais finalement acceptons qu’ils vivent dans la misère. C’est cette manière de voir qu’il faut complètement changer. Ce n’est pas d’abord ce que nous faisons pour les autres que nous devons transformer mais ce que nous faisons de nous-mêmes. Pour être présent aux autres. Pour être une ’bonne personne’. Et construire un monde plus sûr, plus inclusif et plus heureux. »
Des très riches et des très pauvres, des sans-éducations et des étudiants des meilleures universités, le Social Business Summit de la Ferme enchantée est vraiment un lieu de ‘rencontres improbables’ entre étudiants, futurs entrepreneurs, investisseurs, professeurs d’université et des partenaires malaisiens, indiens, australiens et beaucoup de français.
Tony Meloto a réussi à réunir autour de la vision GK un ensemble varié de personnes qui n’ont pas l’habitude de se côtoyer. Il insiste en particulier sur la collaboration avec les entreprises privées, plus de 500 responsables sont en lien avec lui. Ce sont ces partenariats qui autorisent des projets ambitieux : « Nous nous rendons compte que le ‘big business’ est un ami du développement et nous allons au-delà de la responsabilité sociale des entreprises. La RSE nous a aidés à construire beaucoup de nos programmes de logement, d’éducation et de santé. Mais nous réalisons que nous devons passer de la RSE à l’investissement social pour développer ensemble l’entrepreneuriat social. Les entreprises artisanales, de petite taille, sont évidemment utiles, mais nous commencerons à relever cet immense défi qu’est la pauvreté quand les grandes entreprises entreront dans la partie. »
Le Rapport annuel 2016 de Gawad Kalinga met en avant des histoires d’espérance et de transformation durable : > le rapport ‘Miracles of Solidarity’ est téléchargeable ici. J’étais très heureux d’y découvrir l’importance qu’avait eue pour Tony sa visite au Togo en décembre 2015, où j’avais eu la joie de l’accompagner pour découvrir la ferme agropastorale Sichem d’Antoine Dzamah, le projet ANGE initié par Gabriel Amouzou ainsi que la ferme Songhaï au Bénin.
Le prochain livre de Tony Meloto traitera de l’importance de la présence et de son pouvoir pour faire changer la vie des gens, notamment les plus démunis. « Il y a absence d’amour là où il y a absence de présence » rappelle-t-il souvent. C’est finalement cette qualité de présence que je retiens en synthèse de ce voyage apprenant, elle transforme profondément le regard et l’envie d’être un acteur engagé pour humaniser le monde.
Salamat !
Wow ! Fantastique témoignage Nicolas. Merci pour ce partage d’optimisme et d’amour.
Happy journee !
Nicolas
Super!
J’aimerais y rendre visite lorsque je serai aux Philippines en octobre 2017. Qu’en penses-tu?
Amitiés
JL